Debbies Hide A Way, vieux motel à Page
Article rédigé le 11 décembre 2015 , mis à jour le 15 juin 2024
C’est certainement l’un des établissements qui nous a le plus marqués, lors d’un roadtrip de trois mois dans l’ouest américain: le Debbie’s Hide A Way motel. La « cachette » de Debbie, qui porte bien son nom. Dans une ville comme Page, où les prix flambent vite, on a trouvé un établissement hors du commun, familial et bon marché, surtout pour les familles et les groupes justement.
Situé en retrait de l’artère principale où s’empilent les motels de chaîne, sur la 8e avenue, dans le Page Old Quarter qui rassemble plusieurs petits établissements indépendants et accueillants, le Debbie’s Hide A Way n’a rien de spécial, vu de face. C’est à l’arrière du bâtiment rose qu’attend la surprise. Un grand jardin (commun) peuplé de statues, de fontaines, de fleurs, de fauteuils et d’un barbecue digne d’un champion texan! On y est allés au mois de septembre. La plupart des établissements étant complets pour la saison, on en a changé plusieurs fois et réussi à décrocher une chambre (et un geste sympa) du gérant du Debbie’s, Tony, qui a été particulièrement arrangeant.
Quelle ne fut notre surprise en découvrant notre « chambre » (la 117) : en fait un grand appartement, avec un immense salon ouvert sur une cuisine toute équipée, une chambre, une grande salle de bains, des bouquins partout… sans oublier un petit mot d’accueil tout aussi sympathique accompagné de bonbons. Ici rien d’aseptisé, plutôt de la « récup » de meubles, de déco, de vaisselle… qui font se sentir comme à la maison. Pour moins de 200 dollars la nuit (ce qui était déjà moins chers que les autres). Le genre de truc qui te fait regretter de ne pas rester plusieurs jours. Le wifi était correct et il y a une laverie.
On y a passé une bonne soirée (en compagnie de nos voisins canadiens, à refaire le monde sur les transats, sous les étoiles et les guirlandes) et une bonne nuit, avant de filer au petit matin pour visiter les Antelope canyons.
Le personnel est adorable. L’établissement est composé de six suites-appartements (deux d’un lit, quatre de trois lits) qui peuvent accueillir jusqu’à 8 personnes. Construit en 1950 pour la construction du barrage de Glen Canyon, il a d’abord été l’Uncle Bill’s place avant d’être racheté, dans les années 1980, par Tony et son épouse Debbie (la fameuse). Résolument l’un de nos plans préférés à Page.
À moins de 10km
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