Cette nuit, c’est la lutte finale : Obama-Romney, Romney-Obama. Faites vos jeux. C’est surtout l’occasion de parler ici un peu de politique (restez). On m’a toujours dit : » Si tu veux garder tes amis, évite deux sujets à table : le foot et la politique« . Bon, je me suis toujours amusé à balancer les deux pour animer des repas de famille ronronnants. Car en France, on pratique la politique du bout des lèvres, tout le contraire des Etats-Unis.
Dans un pays où la liberté individuelle passe avant tout, parfois jusqu’à l’absurde, quitte à empiéter sur le domaine public, les convictions s’affichent de partout, devant sa maison, sur un t-shirt, sur sa voiture. On dit ce qu’on pense aux autres, parfois sans trop réfléchir, parfois bouffé par la propagande, la tradition (de son état, de sa famille). Mais toujours avec beaucoup de fierté. Une façon de faire qui, de ce côté de l’Atlantique, peut étonner, même si la dernière présidentielle en France a été la première à s’étaler sur Facebook. Qui n’a pas eu envie, au soir du 6 mai 2012, de virer 15 de ses contacts ?
Bref, voilà la politique aux Etats-Unis par le petit bout de la lorgnette. Des photos ramenées de la Côte Est (2008), de la Côte Ouest (2011) et de la traversée Seattle-Miami de cette année. Voilà comment la politique s’affiche : Obama, Romney et autres élections…
Gray’s Papaya, boutique mythique de hot-dogs à Manhattan, a soutenu Obama. New York, 2008.
Sur l’autoroute, Tennessee, 2012.
Dans le jardin, Philadelphie, 2008.
A sa fenêtre, San Francisco, 2011.
Sur sa voiture, Nashville, 2012.
Chez le marchand de glaces. Boston, 2008.
Appel aux votes, Time Square, New York, 2008.
Dans les magasins, New York (2008) et Chicago (2012).
Trouvées sur le net, 2012.
Et pour les élections locales, c’est le même cirque. Voici quelques clichés de 2012.
A bientôt.
