« Ahhhhhhhh Prague ». On a été surpris de voir des petites étoiles dans les yeux de ceux à qui on racontait qu’on y allait, pour trois jours (à peine) et le pont du 11 novembre. Une petite surprise sur la route du XXe anniversaire de Mister. Proche, pas très chère, la capitale de la République Tchèque évoque « fête » et « jolies filles » aux uns, et « romantisme » aux autres. Quelques guides, une poignée de conseils griffonnés et un sac sous le bras, on y est allés. Check !
Un super week-end, dépaysant, même si la pluie s’est invitée sur notre seul jour complet et a un peu gâché la virée. Du coup, on a lâché notre liste-marathon et profité de la vi(ll)e. Et beaucoup mangé : même si la « gastronomie » n’est pas le premier argument de Prague (Praha en tchèque), on a bien aimé tester et un peu abusé.
Prague est une destination touristique jeune. Mais elle ne ressemble plus à la ville qu’ont découverte les voyageurs il y a encore dix-quinze ans. Le tramway roule toujours mais il n’y a plus de musiciens à l’avant, en plein air, des hordes de touristes y débarquent en permanence (on a bien dû voir une centaine de compatriotes en à peine trois jours et limite au m2) et le cristal de Bohême (pas toujours vrai) s’arrache à prix d’or. Avant un petit tour de ce qu’on a fait et aimé, une petite carte avec quelques repères.
Sommaire
- 1. S’émerveiller devant un coucher de soleil multicolore
- 2. Traverser le pont Charles (voire s’embrasser dessus)
- 3. Voir (ou visiter) le château et sa cathédrale
- 4. Flâner sur la place de la vieille ville et être à l’horloge à l’heure
- 5. Les maisons qui dansent, Ginger et Fred
- 6. Immortaliser le John Lennon wall
- 7. S’accrocher à Prague (avec un cadenas)
- 8. Chercher les oeuvres exubérantes de David Cerny
- 9. Marcher sur les traces de Kafka
- 10. Jeter un oeil au cimetière juif (ou faire tout le tour du quartier juif)
- 11. Il suffira d’un cygne…
- 12. Chercher l’art de rue
- 13. Faire un tour de calèche (ou de voiture rétro)
- 14. Voir des gens déguisés
- 15. Faire du shopping : granat, cristal de Bohême et marionnettes
- 16. Se faire grignoter les pieds par des poissons
- 17. Boire des litres de bière et tremper ses lèvres dans de l’absinthe
- 18. Manger tchèque
- 19. Payer avec des couronnes
- 20. Faire des photos (et être prêt à payer pour)
- 21. Boire du champagne au petit déjeuner
- 22. Chercher des bracelets churros ou Trdelnik
- 23. Découvrir les îles sur la Vltava
- 24. Revoir Alain Delon comme une star
- Où dormir à Prague ?
1. S’émerveiller devant un coucher de soleil multicolore
C’est le genre de moment karmique magique. On arrive à Prague, on passe à l’hôtel, on ressort (en traînant un peu les pieds), on traverse le quartier méga-touristique en soufflant et là on arrive au bord de la rivière, la Vltava. Le soleil se couche et tout le paysage se colore sous nos yeux. Violet, rose, fuschia. Il y a des mouettes partout, on dirait que le temps s’est arrêté. Et, tout en haut, le château, digne de « la Belle au Bois Dormant ». Vite vite, on immortalise tout ça avant de rejoindre le célèbre pont Charles. Le lendemain en revanche, que dalle.
- A voir depuis Alsovo Nabre, le quai en face du château, entre les ponts Manes (Manesuv) et le célèbre Charles (Karluv).
2. Traverser le pont Charles (voire s’embrasser dessus)
Ce pont, le plus célèbre de Prague, est l’image de la cité. Il relie la vieille ville au quartier de Mala Strana. Son ancêtre était en bois, celui-ci a été construit au XIVe siècle et s’est d’abord appelé le pont de Pierre, avant de prendre le nom de Charles (en hommage à Charles IV). Sur ce pont piétonnier, étonnamment long et large (plus de 500 m de longueur) se succèdent des statues de saints (des répliques, dont certaines sont en rénovation).
La plus célèbre (et plus ancienne ?) est celle de Jean Népomucène, prêtre catholique martyr, saint-patron des bateliers et ponts, qui fut d’ailleurs jeté par-dessus celui-ci. Il aurait refusé de divulguer les confessions de la reine, soupçonnée d’adultère… N’oubliez pas de toucher la statue et l’emplacement (il paraît que ça porte bonheur) d’où il aurait sauté. Tout comme s’embrasser, une véritable tradition. C’est le matin, juste avant l’aube, qu’il est le plus beau. Le plus tranquille aussi, bon nombre de marchands (à touristes) et artistes y ayant élu domicile à la journée.
3. Voir (ou visiter) le château et sa cathédrale
Impossible de manquer le château. Cet ensemble impressionnant rassemble plusieurs édifices, dont la cathédrale saint Guy (un chef d’oeuvre gothique), des jardins, l’ancien palais royal et le couvent Saint-Georges. A midi pile, on peut assister à la relève de la garde. Il paraît que la visite prend une bonne demi-journée. Nous, calmés par la pluie, on s’est contentés de le voir de l’extérieur. Attention, la ruelle d’or qui y mène est payante.
- Tarifs : 450 KC (18 euros) pour le tour classique, différentes options. La ruelle d’or est incluse dedans. Audioguide en supplément (14 euros, prix 2024). Vous pouvez réserver à l’avance pour éviter les files d’attente. Billet coupe-file et audioguide en option ou visite guidée avec un guide local, billet d’entrée compris
4. Flâner sur la place de la vieille ville et être à l’horloge à l’heure
Cette jolie place, qui mélange tous les styles architecturaux, se trouve au coeur du vieux Prague, le quartier de Staré Mesto. On y retrouve les églises Notre-Dame-du-Tyn et Saint-Nicolas. Mais la grande star, c’est l’horloge astronomique, baptisée « Orloj » . Vieille de 600 ans, on s’y attroupe à chaque heure pile de 9 heures à 21 heures. La Mort montre d’abord le bout de son nez avant le défilé des douze apôtres. Pas de photos, sorry, on n’a jamais réussi à y être à l’heure (ce qui est assez logique avec nous). On trouve aussi beaucoup d’animation sur place et un petit marché artisanal pendant les fêtes.
5. Les maisons qui dansent, Ginger et Fred
Allez savoir pourquoi, c’était l’un des endroits qu’on avait le plus envie de voir en arrivant à Prague. Un peu excentré, cet immeuble de bureaux futuriste, construit en 1996 par l’architecte (connu) Frank Gehry, ne ressemble à aucun autre. Sa forme insolite lui a valu le surnom de « Ginger et Fred » (pour Rogers et Astaire) et de maisons qui dansent. Il a de ça, c’est vrai. Le 7e étage abrite un restaurant raffiné, baptisé « Ginger and Fred« .
- Dans le quartier de Nove Mesto (la nouvelle ville), au bout du pont Jiraskuv, sur la rue Resslova
6. Immortaliser le John Lennon wall
Comme ça, ça n’a l’air que d’un mur de graffs voire de tags, mais pour les Praguois, cela représente beaucoup plus. Le John Lennon Wall a longtemps été le symbole de la liberté d’expression sous le régime communiste tchèque; le Beatle était, parmi tous les rockers, l’idole des dissidents. Le régime n’a jamais réussi à l’effacer, même après sa mort.
- Velkopřevorské náměstí
7. S’accrocher à Prague (avec un cadenas)
Beaucoup de voyageurs ont symboliquement laissé leur coeur quelque part, en accrochant un cadenas quelque part. A Prague, l’endroit dédié se trouve sous le pont Charles (à la sortie, à la sortie et à l’entrée de l’île de Kampa). Très photogénique.
8. Chercher les oeuvres exubérantes de David Cerny
David Cerny est un sculpteur tchèque surréaliste ultra connu. Déjà, ses oeuvres sont sympas, mais ici, c’est une gloire nationale. Il s’est fait connaître en repeignant en rose un char soviétique (ce qui lui a valu de la prison, avant que les députés locaux ne le repeignent eux-mêmes couleur bonbon). Il a installé un doigt géant (un majeur, d’honneur) violet sur la Vltava, face au château et la résidence présidentielle…
Dans chaque quartier de Prague, vous aurez l’occasion de tomber sur les oeuvres du provocateur : des bébés géants sur la tour de Zizkov et sur l’île Kampa, des hommes qui pissent dans une flaque en forme de République Tchèque devant le musée Kafka (la sculpture, « Proudy », est interactive et électronique…), un sosie de Freud suspendu dans la rue (Husova, près de la place Bethléem), un cheval (sous le passage Lucerna, près de la place Venceslas). Engagé mais surtout arty.
9. Marcher sur les traces de Kafka
Vous connaissez Kafka ? Moi j’avais une vieille dent contre lui depuis que sa « Métamorphose » a fait partie de la (longue) liste de bouquins à lire pour le bac (il m’avait mis un plomb d’enfer et je n’avais quasi rien compris…). C’est ici, à Prague (alors en Autriche-Hongrie), qu’est né ce (grand) écrivain, à la fin du XIXe siècle. La quasi-totalité de son oeuvre a été publiée après sa mort, par un ami qui est allé à l’encontre de ses dernières volontés qui étaient de brûler ses écrits. Marcher sur ses traces, présentes un peu partout, est un vrai pèlerinage.
Par exemple, dans le quartier juif, un monument a été érigé en sa mémoire. Cette sculpture peu commune de Jaroslav Rona (inaugurée il y a dix ans rue Dusni) n’est pas un buste traditionnel mais représente un « mini Kafka » assis sur les épaules de son propre corps, plus grand et… décapité.
Sa maison natale se trouve à l’angle des rues Maiselova et Kaprova, dans la vieille ville (un buste l’indique). On peut aussi faire le tour des endroits qui l’ont marqué (ainsi que son oeuvre ?) ou où il a vécu (en famille ou célibataire). Tout cela sur un petit périmètre et deux quartiers : Stare Mesto et Josefov. Il est enterré au cimetière juif (dont on vous parle dans la foulée).
10. Jeter un oeil au cimetière juif (ou faire tout le tour du quartier juif)
Pour nous qui « aimons » bien les cimetières, celui-ci est immanquable. Il est censé être unique au monde et ne se visite pas librement. Il faut prendre un ticket (il existe des pass avec les différents musées et synagogues du quartier juif). Mais on a trouvé une parade : le long des murs qui encadrent le cimetière, il existe une (seule) petite lucarne qui permet de jeter un oeil et même de prendre des photos (rue Listo Padu ou depuis la rue à la sortie). Une idée si c’est vraiment la grande foule…
Sur un périmètre restreint, ce cimetière est un amoncellement de tombes. Il y en a 12 000, mais il abrite 100 000 dépouilles, et encore plus sous terre. Il a été utilisé jusqu’en 1787 et se trouve dans l’ancien ghetto praguois. Si vous voulez visiter tout le quartier juif, il y a beaucoup de choses à voir (six sites et quatre synagogues; l’espagnole a l’air très belle). Attention c’est fermé le samedi, jour de shabbat.
- Certains sites proposent des visites guidées du quartier juif en Français avec accès aux synagogues. Comme celle-ci par exemple
11. Il suffira d’un cygne…
On les a repérés dès notre arrivée. Des dizaines de cygnes peuplent la Vltava. Plus précisément le quai qui se trouve à l’arrière du musée Kafka (à droite du pont Charles). Les touristes leur lâchent du pain toute la journée, relayés par des « dames à cygnes ». Magnifiques, photogéniques et immenses, ils ne sont pas néanmoins pas très avenants. Attention ça peut pincer ces bestioles (non on ne l’a pas « testé », en tout cas pas cette fois !). N’oubliez pas de choper un peu de pain au resto, vous serez mieux accueillis.
12. Chercher l’art de rue
Là on vous laisse jouer tout seuls. Prague regorge d’art de rue et de graffs, sur lesquels on a eu plaisir à tomber par hasard. Coup de coeur pour celui des bords de l’île Kampa, qui plus est ultra romantique.
13. Faire un tour de calèche (ou de voiture rétro)
La aussi, tout viendra à vous sans chercher. La mode (touristique) à Prague est de se balader en calèche ou (encore plus stylé) en voiture rétro. Rendez-vous un peu partout mais en priorité sur la place de la vieille ville, vers l’horloge (Staromestske namesti).
14. Voir des gens déguisés
Encore une fois (désolé) on en vous fait pas de dessin mais vous en croiserez beaucoup. Gros bisous aux deux requins en peluche qui faisaient de la retape pour les spas et gommages de pieds par poissons turcs.
15. Faire du shopping : granat, cristal de Bohême et marionnettes
A Prague, vous retrouverez de nombreuses enseignes connues (y compris Bata, les chaussures nées ici). Que ramenez de plus folklorique ? Des marionnettes (même de joueurs de football), de l’absinthe, du cristal de Bohême, du granat (grenat, une pierre magnifique) et, va savoir pourquoi, une collection impressionnante de poupées russes. Faites très attention, les boutiques sont très nombreuses (les contrefaçons ont l’air de l’être aussi) et les prix parfois impressionnants : on a vu des verres à digestif dans un bouiboui à 100 euros l’unité ! Souvent, ils ne les affichent tout bonnement pas.
Pour notre part, on a eu un coup de coeur pour le granat, le grenat tchèque, une pierre traditionnelle rouge sang plus foncée que le rubis, qu’on dit de la couleur du vin. Il est soi-disant plus rare que le diamant et était présent sur la couronne des rois. Cette pierre est aussi censée porter bonheur et être bénéfique pour la circulation et contre l’arthrite. Cherchez les bijoux fabriqués par la société locale « Granat Turnov » qui ont un poinçon et un certificat dont l’hologramme est infalsifiable. On a pris une bagouze au musée du granat (rue Panska). Pour le shopping « pur », vous pouvez aussi faire un tour au grand magasin, le Palladium.
16. Se faire grignoter les pieds par des poissons
En raison de dissidences entre les deux participants à ce voyage, on n’y est pas allés. Comme chez nous, les Praguois se font grignoter les peaux mortes des pieds (ou masser) dans de nombreux « magasins » dédiés, ouverts tard le soir. Mais ici les aquariums sont phosphorescents et ça ne coûte que quelques euros. Miam.
17. Boire des litres de bière et tremper ses lèvres dans de l’absinthe
A Prague, la bière est une institution. Délicieuse, elle coûte moins cher qu’une bouteille d’eau et se boit au litre, parfois même la tireuse est directement installée dans la table. L’incontournable « pivo » (oui, il en existe une de la marque Bernard !) est la Pilsner Urquell (mais il y a aussi la Budweiser ou Budvar brassée sur place). Dans certains bars, on vous demandera le niveau de mousse que vous souhaitez (ça nous est arrivés, la serveuse a dû nous amener un dessin et, perdant notre latin, on a pris la medium). Quant à l’absinthe, elle aussi présente partout (avec ou sans cannabis)… on a préféré la ramener.
18. Manger tchèque
La République Tchèque n’est pas particulièrement connue pour sa gastronomie. On nous avait prévenus : « Y a pas grand chose de bon! », grimace aux lèvres. On s’est quand même bien amusés à tester les spécialités locales : « tapas » composés de jambon, de saucisses et de raifort dans les bars (pour quelques euros), genou de porc, goulash (sorte de ragoût de viande avec de curieuses tranches de pain), brochettes géantes et strudels (gâteaux aux pommes). Attention ça fait plus que caler mais c’est pas si mal.
19. Payer avec des couronnes
Comme avec la langue, une grande aventure vous attend. En attendant que la République Tchèque passe à l’euro (ce qui devait arriver mais n’est pas du tout d’actualité, mais il est accepté dans les lieux les plus touristiques), la monnaie en vigueur est la couronne tchèque, abrégée « CZK ». Selon le taux, un euro équivaut à environ 25 CZK. Il vous faudra donc tout diviser par 25… L’horreur. Moi qui suis nulle en calcul mental, je me suis pointée à l’arrache au bureau de tabac le dernier jour avec 200 CZK pour acheter deux cartouches de clopes : j’avais retiré 8 euros au lieu de 80. La honte. Et pas de (t)chèque. Attention d’ailleurs où vous retirez de l’argent (gare aux commissions).
20. Faire des photos (et être prêt à payer pour)
Prague est une destination photogénique par excellence. Mais tenez-vus prêts à ne pas toujours être bien « accueillis » avec vos appareils. Apparemment, certains musées font payer une sorte de permis photo à l’intérieur. Quant aux marchands ambulants and co, ils n’hésitent pas à demander des droits quand on ils entendent un clic. Non mais oh !
21. Boire du champagne au petit déjeuner
On ne sait pas si c’est une coutume tchèque, mais ça clinque. Le matin, au buffet petit-déjeuner de notre hôtel (le « K&K hotel central »), il y avait du champagne. On n’a pas tenté le premier jour, mais le dernier si, juste par principe (les autres s’en servaient des rasades après le café). Bilan: deux secondes de snobisme et un bon fou rire pour notre voisine de table.
22. Chercher des bracelets churros ou Trdelnik
On les a surnommés les « bracelets churros », mais leur vrai nom est « Trdelnik ». Une tuerie en fait d’origine slovaque. Ce sont des beignets sucrés enroulés le long d’un tube et qui ont un peu le goût de churros. Une pâtisserie traditionnelle à base de pâte de farine cuite sur un bâton cylindrique avant d’être roulée dans le sucre et les noisettes pilées. Aromatisée à la cannelle, elle est molle à la l’intérieur et croustillante à l’extérieur. Un délice. Pour les trouver, cherchez leur modèle géant au-dessus des stands et des boutiques.
23. Découvrir les îles sur la Vltava
La Vltava est pleine d’îles : des petits morceaux de terre (néanmoins rattachés aux berges et sur lesquelles on peut aller à pied). On ne se rend pas vraiment compte qu’il s’agit d’îles d’ailleurs, mais c’est plutôt mignon et on peut louer des bateaux à rames pour aller de l’une à l’autre. On a vu l’île slave et l’île de Kampa, la plus grande, séparée de la rive par un canal baptisé le ruisseau du Diable. On y a accède en passant sous le pont Charles. C’est là que se trouve le « Kampa park », un resto au bord de l’eau qui a vu défiler toutes les huiles, de Clinton à Johnny Depp en passant par les Rolling Stones (budget en conséquence).
24. Revoir Alain Delon comme une star
Last but not least, on a eu un électrochoc à Prague. Alors qu’en France Alain Delon est aujourd’hui une ancienne gloire moquée et critiquée pour ses prises de position (la dernière en date lors de notre passage) était son soutien au FN qui s’est soldée par son départ de son fauteuil de président à vie des Miss France), à Prague, il semble adulé. Première démo dans les toilettes d’un bar le premier soir, recouvertes de photos d’Alain Delon (jeune). On en a revu plusieurs fois. Il a même sa boutique de vêtements de luxe pour hommes du centre commercial le Palladium. On n’en sait pas plus, mais l’office de tourisme se targue de l’avoir accueilli pour le bal de l’opéra. Il a aussi participé à l’élection de la miss tchèque et aux funérailles de Vaclav Havel.
Où dormir à Prague ?
Nous avions réservé au K&K Central, non loin de la Tour Poudrière. Quartier tranquille à dix minutes à pied de l’horloge. Hôtel plutôt luxe avec un petit déjeuner de très au niveau. Pour voir le K+K Central. L’Alfons a aussi bonne réputation, tout comme le Grandium, le Mosaic House, le Nyx. Moins cher mais un peu plus à l’écart, le Royal Court. Comptez environ 100 euros la nuit.
Enfin, en vrac, ce qu’on avait coché (y compris grâce aux conseils de propragues) mais que l’on n’a pas eu le temps de faire : le zoo, le resto dont tout le monde parle, le « Sansho », le Cross club (un bar), le parc de Mala Strana, le palais présidentiel, le quartier des alchimistes, le Lucerna music bar (ancien théâtre transformé en club qui le week-end joue les clips des années 80, parfois en version karaoké), les bordels (ex : Big sister) et clubs de striptease, le pont Charles mais très tôt, avant le lever du jour, la colline de Petrin (une colline verdoyante qui culmine à plus de 300 m avec une belle vue, on peut y aller en funiculaire), l’opéra, prendre le tramway, Notre-Dame-de-Lorette (et sa statue de femme à barbe crucifiée!), le musée du jouet avec toute la saga Barbie, le musée des miniatures (il paraît que c ‘est … énorme), le tunnel de Josef Pleskot (à la sortie du château), le musée du communisme, celui des machines sexuelles, les concerts dans les églises, l’hôtel Fusion (recommandé), le bar le Roxy (hype et installé dans un ancien cinéma art déco), le magasin Kebab, hype et sportswear (qu’on n’a jamais trouvé), le Grand café d’Orient, le Théâtre des Etats (où Mozart joua son premier Don Giovanni), le musée Mucha (parce que tout le monde connaît ses portraits de femmes et que son histoire nous a plu), le réverbère cubiste (il paraît que c’est une vraie oeuvre d’art, proche de la place Venceslas), les magasins de chaussures Bata (ça vient d’ici!), le SoNa (south Narodni, censé être l’un des quartiers les plus branchés du monde) ou encore le quartier de Vinohrady (quartier chic célèbre pour ses bars y compris à vin)…
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Voyage en 2013, article rédigé en 2013; mis à jour en 2024
Cet article est issu de notre premier et précédent blog, A La Fin de la Route (2012-2023). Le monde a tourné depuis ! On a fait le choix de les republier ici, pour le souvenir et parce que les incontournables et les timings sont toujours d’actu, mais vérifiez bien que les adresses sont toujours ouvertes (et tenez compte de l’inflation !), même si nous avons fait une mise à jour. Blue Roadie.
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