« C’est une maison bleue, adossée à la colline, on y vient à pied, on ne frappe pas, ceux qui vivent là ont jeté la clé… ». Cette maison bleue, chantée en 1972 par Maxime Le Forestier dans sa chanson San Francisco, existe bel et bien. Elle est au 3841 de la 18e rue, dans le quartier de Castro… à San Francisco. On est allés la voir (avec des copains en combi bleu baptisé Nestor, ce qui ne gâche rien à la photo).
C’est assez émouvant de se retrouver devant, même si on ne peut que la trouver relativement simple et singulière, dans une rue où les maisons de style victorien se touchent et se ressemblent toutes. En plus les habitants doivent être cool (quand y est allés, il y avait une licorne gonflable à la fenêtre). Mais quand même, c’est ELLE quoi ! Une petite plaque commémorative est là pour le rappeler et l’expliquer (en français).
En gros, la soeur de Maxime Le Forestier (Catherine), a gagné le premier prix d’un concours musical au début des années 1970, accompagnée de son frère Maxime. Tous deux décident d’entreprendre un voyage à San Francisco. Ils se retrouvent, sur les conseils d’un ami, à la maison bleue, qui abrite une communauté de hippies, d’homosexuels et de déserteurs du Vietnam. Une expérience unique dans une vie…
Une chanson en réponse à une lettre
L’histoire dit qu’une fois rentré au pays, le jeune Maxime a reçu une lettre et des dessins de ses « colocataires ». Ne maîtrisant pas très bien l’anglais, il aurait décidé de leur répondre avec cette chanson qui traverserait l’Atlantique… Elle était sur l’album « Mon frère » sorti en 1972.
Pour l’anecdote, pour les 40 ans de carrière de l’artiste, en 2011, sa maison de disques a mis les grands moyens pour retrouver ladite maison. Et lorsqu’ils l’ont localisée, horreur. Elle était devenue verte (LOL) ! Avec l’accord des propriétaires, ils l’ont fait repeindre en bleu (à leurs frais). C’est Maxime Le Forestier qui a mis le dernier coup de pinceau. Symbolique.
merci de la part de lesdites Margaux et Héliot.
On a vraiment apprécié la sincérité exprimée à chaque introduction de paragraphe.
On se sent vraiment pris dans le récit, c’est très appréciable.
Nous vous partageons nos sincères condoléances pour la marabaque verte.
Margaux et Héliot
ps: le lol m’a eu sincérement gros bisous