Bryce Canyon, c’est un incontournable. De par sa situation géographique d’abord, qui fait que de nombreux roadtrippers l’incluent à la boucle Southwest, de par sa beauté surtout. Dans un état, l’Utah, qui multiplie les joyaux, celui-ci est l’un des plus brillants. Profiter des multiples points de vue sur l’amphithéâtre ocre, voir le soleil se coucher doucement et … Lire la suite
Nos coup de coeurs
Traduites en anglo-espagnol, les Galleta Meadows seraient les plaines des biscottes. Mais c’est d’abord un désert de sculptures. Ma conception (très personnelle évidemment) de ce que doit être l’art : quelque chose qui interpelle et est accessible à tous, gratuitement, 24h sur 24. Borrego Springs (sorte de néo petit Palm Springs au milieu du désert californien) … Lire la suite
Depuis le temps qu’on est sur la route avec vous, on ne pouvait pas ne pas vous offrir un petit cadeau de Noël. Mais quoi ? Vous emmener au resto le « Bubble room » à Captiva Island (Floride) où c’est Noël toute l’année ? Déjà fait. Aller rendre visite au père Noël en Laponie ? Euh… … Lire la suite
Comme ça, le nom n’est pas très engageant. Les « Badlands », les « mauvaises terres ». Certains, cinéphiles, penseront à Terrence Malick, Martin Sheen et Sissy Spacek (même si le film fut tourné dans les Badlands… du Colorado), d’autres, mélomanes, se souviendront que le boss Bruce Springsteen a nommé l’un de ses titres ainsi. Non, on vous parlera … Lire la suite
Ce n’est pas franchement la rencontre à laquelle on s’attend en pleine ville. Austin, capitale du Texas et de la musique live, est aussi un repaire de luxe pour chauve-souris mexicaines en cloque et offre, tous les soirs de mi-mars à début novembre, un spectacle fascinant. On est allé voir sur place, à l’aide de deux … Lire la suite
C’est en partant des Black Hills, où les touristes n’atterrissent généralement que pour aller au Mont Rushmore (alors que la zone est fantastique) que l’on a trouvé l’un des endroits les plus insolites de ce voyage. En tout cas le plus « pop » : le Corn palace de Mitchell. Traduisez le palais du maïs. Un palais … Lire la suite
Le Grand Canyon. Que dire ? C’est l’immanquable. « The » truc à voir pour tout voyageur dans le Southwest américain. Mais l’incroyable phénomène naturel est un peu à l’écart de Las Vegas. Assez pour que les pros du voyage commencent à faire travailler leur ciboulot, histoire de remplir le carnet de résas. Il y a les excursions … Lire la suite
Les amis des chats comprendront aisément pourquoi cette découverte nous a vraiment marqués au cours d’un mois de vacances fait de grands espaces, de musées captivants et de supermétropoles. On est tombé dessus par hasard, sur un prospectus du Mote Aquarium de Sarasota, où on était venus voir les lamantins, et on a même sacrifié le Ringling Museum pour voir ça de nos propres yeux : « Cat Depot », sorte de SPA de luxe sous les palmiers de Floride.
Lors de notre passage en Floride, en juillet 2012, on a adoré une étape : les îles de Sanibel et Captiva, plages magnifiques, calme, animaux et coquillages. Mais comme on y est allés hors saison, on s’est aussi pris une mini-tempête (de celles qui parfois finissent en ouragan, si si). L’occasion de trouver refuge dans l’une des échoppes emblématiques du coin, le Sanibel Islander Trading Post. Un endroit vraiment insolite, véritable caverne d’Ali Baba encensée par des chineurs et collectionneurs venus de tous les Etats-Unis. On peut facilement y passer autant de temps que dans un musée. La boutique jaune aux airs de cabane de plage a beau paraître petite, elle recèle des milliers (peut-être même millions, exagérons un peu) d’objets rangés entre plusieurs pièces et l’extérieur.
Devils Tower, c’est l’histoire d’une rencontre que l’on ne peut pas rater. Un vieux bonhomme visible à 100 miles à la ronde, singulier, bourrée d’histoires, de légendes et qui a eu l’occasion de tourner avec ‘un des cinéastes les plus marquants de ces dernières décennies. Vous avez certainement l’impression de ne jamais en avoir entendu parler, mais pourtant, sa forme particulière vous rappelle forcément quelque chose. Devils Tower ( » la tour du diable « ) est l’une des vedettes du film « Rencontre du 3e type » de Steven Spielberg (1977). Vous l’avez aussi peut-être aperçue dans le plus récent mais tout aussi extraterrestre « Paul » (2011). Plantée presqu’à la verticale au milieu d’une prairie et de collines, au nord-est du Wyoming, cette drôle de montagne, mystérieux caprice de la nature, ressemble à un cannelé… Le monolithe, une formation volcanique, a en effet la particularité d’avoir, à son sommet, de parfaites stries parallèles. Le site a été le premier à être déclaré monument (et parc) national en 1906 par le président Theodore Roosevelt.
Arches, un nom qui veut tout dire et qui illustre parfaitement ce que ce parc de l’Utah a à vous offrir. Cette ensemble posé sur un plateau au-dessus de Moab est l’un des plus petits membres des Mighty Five (seul Bryce Canyon a une superficie plus modeste), et pourtant, il est l’un des plus connus. Un parc tout … Lire la suite
A chaque fois, l’histoire est la même… ou presque. Une progression éclair sur le dos d’un gisement. Il y a de l’or, du charbon ou autre… Et puis un jour, il n’y en a plus. La conquête de l’ouest américain a vu la création de villes champignons qui ont été désertées aussi vite qu’elles sont apparues. Les « ghost towns » sont légion et particulièrement dans les états du Southwest. Deux sites les recensent, état par état, en retraçant leur histoire si singulière : ghostowns.com et legendsofamerica.com. Un bon moyen pour en cocher une ou deux sur votre parcours.
Bien sûr, il y a Monument Valley, ses formations rocheuses rouges (mesas), John Ford, Sergio Leone, John Wayne, les indiens, l’Amérique en 16/9e et le mythe. Si le site à la frontière de l’Arizona et de l’Utah est un incontournable lors d’un voyage dans l’ouest américain, il y a quelque kilomètres plus au nord une version miniature qui mérite aussi un large détour : Valley of the Gods. La différence ? Peut-être moins spectaculaire et moins iconique, le site est gratuit, la route qui le traverse est en bon état (hommage aux nids de poules de MV, parfois difficiles à assumer sans 4×4) et surtout, vous avez des chance d’être seuls au monde. Bref, ne vous privez pas de Valley of the Gods, surtout que dans la petite boucle, vous pouvez bifurquer pour voir deux autres merveilles : Muley Point Overlook et Gooseneck State Park (voir le plan ci-dessous).
Pour les supporters d’Obama, fraîchement réélu, c’est un doux rêve: voir le premier président afro-américain des Etats-Unis rejoindre George Washington, Thomas Jefferson, Theodore Roosevelt et Abraham Lincoln au panthéon à ciel ouvert qu’est le Mont Rushmore. De multiples photos détournées comme celles-ci fleurissent sur internet, mais il y a peu de chance que cela arrive un jour.
Le coeur de Seattle, là où a débuté notre périple 2012, bat pour la musique. Que ce soit New York, Chicago, San Francisco, Austin, Nashville ou Memphis, il n’y a pas une ville aux Etats-Unis qui a enfanté autant de groupes rocks et de musiciens de ce calibre. Seattle est indé, rock, grunge, alternatif. C’est ainsi. Depuis le pionnier Jimi Hendrix, la musique a déferlé dans le Puget Sound : Pearl Jam, Mudhoney, Soundgarden, Alice In Chains et bien sûr Nirvana. Tous ont leurs racines à Seattle.
Et ce n’est pas pour rien que la ville de l’Etat de Washington, berceau du grunge, abrite l’Experience Music Project (EMP), un musée du rock unique, projet de Paul Allen, l’un des cofondateurs de Microsoft. A l’extérieur, une architecture folle, et qui ne fait pas l’unanimité à Seattle, au pied de la Space Needle. A l’intérieur, toutes sortes d’objets, de reliques (affiche, instruments, vêtements, setlists, photos) pour les adorateurs du rock et du grunge, des expositions temporaires et un écran vraiment géant diffusant clips et performances. On peut louer un Ipod (5$) comme audioguide. Finalement, on peut regretter que seulement les « gros » aient voix au chapitre (Hendrix, Nirvana, AC/DC, ect…), surtout au regard du foisonnement de la scène locale.