C’est une institution à Las Vegas, l’un des hôtels-casinos historiques. C’est d’ailleurs le slogan du Flamingo : « On était là avant le Strip, il s’est construit autour de nous ». Il s’agit en effet de l’un des premiers hôtels construits, en 1946 à Las Vegas, en plein désert du Nevada, par Bugsy Siegel (El Rancho, en 1941, et le Last Frontier en 1942, l’ont devancé mais n’ont pas survécu).
Le Pink flamingo, hôtel-casino, était alors considéré comme le plus luxueux hôtel du monde. Aujourd’hui propriété du groupe Harrah’s (comme beaucoup), le Flamingo a pris un petit coup de vieux mais reste mythique avec ses 2000 machines à sous, ses shows, ses trois piscines et ses plus de 3000 chambres réparties sur 30 étages. Idéalement placé sur le Strip (la grande rue de tous les casinos), il propose des tarifs relativement abordables par rapport à ses voisins.
Bien placé au centre du Strip
C’est un peu pour toutes ces raisons (outre l’attrait pour le rose et le kitsch de l’un d’entre nous, on vous laisse deviner facilement lequel) qu’on l’a choisi lors de notre deuxième passage à Las Vegas. On y est restés quatre nuits. Une dans une chambre au 11e étage, face au Strip (mais un peu loin) et trois au 26e étage, côté piscine. Nous y sommes revenus plusieurs fois depuis.
L’expérience a été plutôt sympa (le temps, comme à chaque fois, de s’habituer à la « violence » de Vegas, ça bouge tellement dans tous les sens, tout le temps, que ça donne toujours un peu le tournis, quand on arrive droit des parcs nationaux).
Flamants et Bugsy Siegel
Des chambres blanches et roses avec de grandes baies vitrées, spacieuses, fumeurs pour nous, des articles de toilettes siglés Flamingo, de grands écrans de TV, plusieurs restaurants, un room-service (pas très tardif dans la nuit) et un wifi gratuit (pour deux appareils seulement). Il y a aussi de (vrais) flamants roses, dans le jardin. Visibles même si vous n’y dormez pas.
Au fond du jardin, vous trouverez le memorial de Bugsy Siegel. Le long, des briques commémoratives (de mariages, etc, comme à Disney). Il y a d’ailleurs aussi une chapelle de mariages.
Ce qu’on n’a pas trop aimé, c’est la piscine : non seulement elle ferme tôt (apparemment pour éviter les excès en tous genres des noctambules et ce n’est pas la seule) mais est quasiment tout le temps « occupée » par des pool-parties. C’est sympa mais comme le principe est de picoler en se dorant la pilule au soleil, impossible d’attraper un transat et interdit d’amener de l’eau (le bar en vend). Et on ne vous dit pas la honte si on « ose » nager (personne ne le fait). Ça dépend des jours.