La Coit Tower, une des signatures de la skyline de San Francisco. Cette tour haute de 64m domine Telegraph Hill, dans l’Est de la ville, et est visible plusieurs kilomètres à la ronde. Alors quand on voit ça, on n’a qu’une envie : grimper au sommet.
Préparez vos mollets
Alors nous sommes partis à la conquête de la Coit Tower… à pied, en arrivant par Lombard Street. Un conseil, préparez vos mollets car là, San Francisco n’usurpe pas sa réputation. Une fois en haut, nous avons fait la queue pour prendre l’ascenseur pour le sommet. Attention, car ça peut être long et surtout, ce n’est pas donné (10$/adulte, prix 2025).
On patiente en observant les fresques murales du rez-de-chaussée avant de monter. La vue ne déçoit pas. La baie, la ville, Alcatraz, Lombard St, Russian Hill, Pier 39, le Bay Bridge, le Golden Gate… Un panorama à 360° que l’on arrive à apprécier malgré le monde. C’est un peu cher pour ce que c’est et sachez que la vue depuis le parking est déjà pas mal du tout.
Une fois la visite terminée, on vous conseille de descendre par les Filbert Steps et peut-être entendre le chant des illustres résidents de Telegraph Hill. Ce sont les résidents les plus connus de Telegraph Hill. La colline abrite une gigantesque colonie de perroquets sauvages (environ 200). Leur origine n’est pas vraiment connue mais les retrouver en plein San Francisco est une expérience en soi. Pour les trouver, quelques conseils en anglais.
Non, ce n’est pas une lance à incendie
Pour l’histoire, Telegraph Hill tient son nom d’un sémaphore installé au sommet de la colline en 1850 pour prévenir les habitants de l’arrivée des bateaux. Puis est arrivé la Coit Tower, ouverte le 8 octobre 1933. Et c’est quoi ce nom bizarre, surtout pour nous, Français grivois ? En fait, elle porte le nom de Lillie Hitchcock Coit, une dame un peu excentrique, bienfaitrice des pompiers de San Francisco. Et même leur « mascotte ».
Morte en 1929, elle a laissé une coquette somme à la ville (125 000 $) avec un mot d’ordre : « ajouter de la beauté à une ville que j’ai toujours aimée« . Contrairement à une légende urbaine, la tour n’a pas été dessinée pour ressembler à une lance à incendie. On y voit généralement une flûte. Les fresques du rez de chaussée ont été peintes en 1934 par un groupe d’artistes locaux, retraçant la vie en Californie pendant la Grande Dépression.
Niveau filmographie, la Coit Tower est apparue à l’écran dans un Inspecteur Harry (« L’inspecteur ne renonce jamais« , 1976) et dans Dr. Doolittle (1998). Oui, oui.