Sixth Floor Museum at Dealey Plaza, le guide

Le 22 novembre 1963 à 12h30, le sémillant président des Etats-Unis John Fitzgerald Kennedy, en campagne à Dallas, s’effondrait dans sa voiture de parade sur Dealey Plaza, touché de plusieurs balles. Il est décédé peu de temps après.

Cette assassinat a secoué le monde entier, autant que les Etats-Unis. Peu de temps après, un homme était arrêté : Lee Harvey Oswald, employé au dépôt de livres scolaires dans l’immeuble voisin. C’est lui qui aurait tiré, depuis le 6e et dernier étage du bâtiment de briques rouges. Lui aussi fut assassiné. Si vous faites partie des partisans de la théorie du complot toujours en vigueur un demi-siècle après (celle selon laquelle Oswald n’était qu’un homme de paille qui n’aurait peut-être même pas tiré), prenez tout ce qui va suivre au conditionnel, d’accord ?

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Le poste du tireur

Ce fait-divers a donc inspiré beaucoup de choses, y compris un musée à la fondation d’histoire du comté. Depuis 1989, le 6e étage du bâtiment de l’administration locale, à l’endroit d’où les tirs seraient partis, abrite un musée : le 6th floor museum (« musée du 6e étage« ). Avec de nombreux documents d’époque, des photos, articles, vidéos… Le 6th Floor est à la fois dédié à la vie de JFK mais surtout à sa mort… 

Après un premier passage sans le visiter, nous avons réparé cette erreur en 2022. Et aucun regret. Le musée, située donc au 6e étage, est une pépite : le genèse du voyage au Texas, le contexte politique et social, le minute par minute du cortège présidentiel, le profil d’Oswald, l’arrestation et même les différentes pistes, comme le potentiel deuxième tireur de la « grassy knoll » (talus herbeux)… Rien n’est oublié, pas même les théories complotistes. C’est un très bon moment.

Et, bien sûr, là où le tireur était placé ainsi que le coin où a été retrouvé sa carabine. A savoir, il y a beaucoup de lecture donc, si vous n’êtes pas très sûr(e) de votre anglais, demandez un classeur en français à l’accueil.

La boutique est aussi assez bien foutue. Vous pouvez réserver vos billets à cette adresse.

En bas, des tours-opérateurs (indépendants) vendent tout un tas de visites « insolites » (voire plutôt morbides) comme son funeste itinéraire ou via téléphone portable.