Zoo d’Atlanta, le guide
Article rédigé le 22 août 2016 , mis à jour le 16 juin 2024
On le sait, il y a peut-être (sûrement) parmi vous des anti-zoos. Nous on ne l’est pas. Bien sûr on préfère les animaux en liberté mais on est aussi convaincus de l’utilité de certains, en matière de protection d’espèces en voie d’extinction par exemple. Et on sait reconnaître les « bons ». Celui d’Atlanta, membre de l’association des zoos et aquariums, est réputé en la matière, ça se « voit », et on l’a adoré.
On l’a parcouru de façon assez éclair, parce qu’on avait un timing serré, mais on a eu le temps d’apprécier le fait qu’il soit très pédagogique et bien ombragé (ce qui n’est pas toujours le cas, pour les animaux comme les visiteurs). Les stars sont les pandas géants, présents depuis 1999 (c’est l’un des seuls quatre zoos des Etats-Unis à en avoir) et ils les reproduisent avec un certain succès (tâche particulièrement ardue). Quand on y est allés, on en a vu 3 (sur 4) et ils ont fait un « show » d’enfer; leur enclos est mi-intérieur, mi-extérieur.
Les autres stars sont les singes, en particulier les gorilles, véritables mascotte du parc depuis l’emblématique Willie B., un gorille orphelin resté une quarantaine d’années et devenu symbole de sa résurrection.
Le zoo est la maison d’un millier d’animaux (faune américaine et du monde entier) répartis en différents « univers » : plaines africaines, forêts tropicale et asiatique…. L’un des mondes est composé de jeux et de manèges pour les enfants. Nous qui avons visité beaucoup de zoos, on a rencontré trois espèces inédites : le coua huppé (un oiseau de Madagascar à immense paupière), le tanuki (sorte de raton laveur d’Asie aussi appelé chien viverrin) et l’outarde kori, le plus grand oiseau africain capable de voler, qui fait un bruit de tambour et a « challengé » JP (lol).
Un cirque qui n’est jamais reparti
Ce zoo est la plus ancienne « attraction » d’Atlanta. A l’origine, c’était un cirque, arrivé de Marietta en 1889 et qui n’est jamais reparti. Le patron a fait faillite et a tout abandonné là. Un businessman-mécène a racheté la ménagerie et l’a léguée à la ville d’Atlanta, qui a transféré les animaux à Grant park (ou le zoo se trouve toujours plus d’un siècle après). Au fil des années, ils ont été rejoints par diverses ménagerie et collections privées.
Dans les années 1950, une réflexion a été engagée sur les cages, la rénovation, et le célèbre Willie B. Un gorille orphelin (baptisé comme le maire de l’époque, William B. Hartsfield. Dans les années 1970, une association de conservation s’est créée pour accompagner le zoo vieillissant. Car dans les années 1980, le zoo d’Atlanta n’était pas loin de tomber en ruine; l’opinion publique s’est mise à réclamer sa fermeture tandis qu’il perdait son agrément. Une nouvelle fois sauvé et désormais privatisé (Ford, local de l’étape, y a contribué et continue de le faire), il a retrouvé rapidement ses lettres de noblesse, et Willie B. un nouvel univers. Symbole de la résurrection du zoo, il est décédé en 2000, un an après l’arrivée des pandas. Le zoo s’est fait depuis remarquer avec la naissance de (rares) jumeaux gorilles, entre autres espèces menacées.
Depuis, le zoo d’Atlanta reste l’un des sites les plus visités de la ville, intégré au CityPass Atlanta. Il propose diverses activités (démonstrations de soigneurs, shows…) et suit la mode. Lorsqu’on y était, il était ouvert pour des soirées spéciales en nocturne, pour des fêtes de la … bière (no comment, il n’est pas le seul).
(Dans le cadre d’un partenariat avec l’office du tourisme d’Atlanta noué à notre initiative, nous avons été invités par le zoo d’Atlanta. Tous les choix éditoriaux et les avis nous reviennent).
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